Bonjour à toutes et à tous,
J’imagine que le débat en cours sur le déménagement potentiel de la SQDC sur la rue Racine suscite diverses réactions au sein de notre communauté. En tant que déménageur expérimenté et habitant de Tremblay-en-France, j’aimerais partager avec vous un éclairage sur une question qui préoccupe nombre de nos voisins : les commerçages ont-ils raison de s’opposer au déménagement de la SQDC ?
Dans une conversation engageante autour de ce sujet, il est essentiel de prendre en compte les différentes perspectives en jeu. Nous parlerons donc ici des inquiétudes des commerçants locaux, des avantages et des inconvénients pour les habitants, ainsi que des implications pour l’attractivité de notre quartier. Rejoignez-moi dans cette exploration courtoise ; écoutons et débattons pour mieux comprendre les enjeux fondamentaux de ce projet avant de précipiter nos jugements.
Contexte et motivations du déménagement de la SQDC #
La Société québécoise du cannabis (SQDC) prévoit de réinstaller sa succursale actuellement située sur la rue Montcalm à un nouvel emplacement sur la rue Racine. Ce choix stratégique pose la question des impacts sur le quartier, en particulier pour les commerçants déjà établis dans cette zone. La décision de changer de localisation résulte de critères de sélection méticuleux pour lesquels la rue Racine semble idéalement répondre.
Les inquiétudes des commerçants locaux #
Robert Gasse, un commerçant de longue date, incarne la résistance des locaux devant ce projet. Propriétaire d’un garage, il soulève de sérieux doutes quant à la viabilité de l’installation de la SQDC à cet endroit, spécialement en termes de logistique et de sécurité. La crainte principale réside dans l’augmentation présumée de problèmes de stationnement déjà tendus et possibles nuisances nocturnes exacerbées par un nouvel afflux de visiteurs. Cela soulève une question cruciale : l’arrivée de la SQDC ne risque-t-elle pas d’aggraver les problématiques urbaines du centre-ville?
D’autres commerçants, à l’image de Marie-Pierre Croteau, chiropraticienne, pointent du doigt l’effet des files d’attente sur l’ambiance et l’esthétique du secteur. Le passage constant de clients en attente devant les établissements pourrait porter atteinte à la tranquillité nécessaire à certaines professions, comme la sienne.
Arguments de la municipalité et critères de sélection #
Face à ces inquiétudes, les responsables municipaux, représentés par Mireille Jean, conseillère du centre-ville, défendent le choix de la rue Racine en soulignant qu’elle répond à tous les critères nécessaires pour ce genre de commerce. Ils assurent que la décision a été réfléchie, prenant en compte l’environnement non résidentiel et l’éloignement des écoles. Il est également argumenté que la SQDC sert une large variété de clients et que le commerce est traité équitablement, comme tout autre établissement dans la région.
Conclusion provisoire et attentes futures #
La détermination finale concernant la relocalisation de la SQDC sur la rue Racine a été reportée à la session suivante du conseil d’arrondissement. Cette pause permettra peut-être aux opinions de mûrir et aux différentes parties prenantes de trouver un terrain d’entente qui conciliera développement économique et préservation de la qualité de vie des commerçants et résidents. Tous les yeux sont désormais tournés vers la prochaine réunion, qui s’avérera déterminante pour l’avenir de la rue Racine.
L’hésitation des commerçants est-elle justifiée? La suite des événements nous le dira. Toutefois, il est essentiel de garder à l’esprit que chaque décision d’urbanisation doit être pesée avec soin, en considérant non seulement les avantages économiques mais aussi les impacts sur la communauté locale.
